En Inde, la France à la poursuite des grands contrats d'armement
In India, France to pursue major arms contracts
Alors que Nicolas Sarkozy est attendu pour une nouvelle visite, peut-être à la fin de cette année, l'Inde continue ses achats d'armement à grande échelle, et prévoit d'y affecter 50 milliards de dollars dans les dix prochaines années. Paris est sur les rangs pour participer à cette ruée vers l'or dans laquelle sont lancés les principaux pays industrialisés, et pousse plusieurs contrats. Depuis de longues années, les armées indiennes se sont essentiellement fournies dans deux pays : la Russie, qui reçoit environ 1,5 milliard de dollars par an, et Israël juste derrière, qui vend pour 1 milliard de dollars annuels. Les États-Unis sont en train de rattraper leur retard, et la France voudrait bien revenir dans le peloton de tête.
Malgré de réels efforts pour renforcer le "partenariat stratégique" entre les deux pays, dont l'invitation du Premier ministre Manmohan Singh lors des dernières cérémonies du 14 juillet dans la tribune officielle de la place de la Concorde, Paris n'a plus signé de contrat majeur avec New Delhi depuis celui des sous-marins Scorpène. En octobre 2005, l'Inde avait entériné l'acquisition de six submersibles Scorpène, accompagnée de la vente de 36 missiles SM39 de MBDA, pour 2,4 milliards d'euros. Tous les sous-marins doivent être fabriqués localement avec l'assistance française, et la première découpe de tôle du premier sous-marin a eu lieu le 15 décembre 2006 aux chantiers MDL (Mazagon Dock Ltd). Depuis, la construction a pris un sérieux retard, et les Indiens font face à des problèmes de financement. Ils avaient apparemment mal calculé le montant des équipements qu'ils devaient acquérir par leurs propres moyens, hors contrat initial, et il leur manquerait aujourd'hui un demi-milliard d'euros tout de même, que le ministère des Finances peine à abonder. Une chose est sûre : le premier submersible de la série ne sera pas livré comme initialement prévu en 2012, bien que le vice-amiral Malhi, directeur des chantiers Mazagan, ait estimé récemment qu'il sera possible de livrer le dernier Scorpène en décembre 2017. À confirmer...
Pour rééditer le succès du Scorpène, Paris négocie actuellement plusieurs autres contrats, au nombre de plusieurs dizaines. Mais les plus emblématiques concernent les missiles et le matériel aéronautique.
Missiles sol-air. La France promeut, avec le soutien des services officiels et de l'Élysée, les ultimes mises au point entre l'Inde et MBDA (filiale comme à EADS, BAE Systems et Finmeccanica) pour le programme SRSAM (Short Range Surface to Air Missile). La signature de ce contrat de gré à gré est attendue dans les prochains mois. Il concerne le codéveloppement d'un nouveau missile avec l'agence indienne DRDO , incluant des transferts de technologie, de MBDA vers un industriel indien qui assurera l'ensemble de la production sur place. Trois systèmes différents sont prévus : le premier est constitué de lanceurs verticaux terrestres pour protéger les bases aériennes. Le deuxième système est destiné aux navires de surface. Et le troisième, sur rampe mobile, est capable de tirer un missile sur une cible en quatre secondes, alors qu'il est en déplacement. Les discussions durent depuis trois ans. Les montants concernés n'ont pas été rendus publics mais le chiffre de 500 millions de dollars (350 millions d'euros) a été avancé par la presse indienne. Pour l'industriel, "il s'agit d'un geste fort de MBDA et du gouvernement français. C'est vraiment un partenariat stratégique à long terme."
Mirage 2000. Remis sur les rails lors du voyage officiel de Nicolas Sarkozy en janvier 2008, le contrat de rénovation des 51 Mirage 2000 vendus par la France dans les années 1980 est évalué à 1,5 milliard de francs, et vise à prolonger d'une vingtaine d'années la vie de ces avions mis aux standards techniques les plus modernes, pour un prix équivalent à celui de la moitié d'un avion neuf. Le contrat concerne Dassault, Thales pour l'avionique et le système de combat, SNECMA pour les moteurs et MBDA pour la fourniture de missiles MICA. Le tout pour 1,5 milliard d'euros. Le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général PV Naik, a récemment affirmé que les procédures indiennes devraient déboucher rapidement, et que le contrat n'a traîné que parce que les prétentions françaises étaient supérieures d'un tiers à ce que les Indiens sont prêts à payer. Donc, ça négocie...
Rafale. L'avion français, que le gouvernement et l'Élysée soutiennent de toutes leurs forces dans plusieurs pays, est également présent en Inde dans le contrat MMRCA (Medium Multi Role Combat Aircraft) contre cinq autres appareils (F-16IN Block 70 Super-Viper, de Lockheed Martin ; F/A-18E/F Super Hornet Block 2, de Boeing ; Eurofighter EF-2000 Tranche 3 ; JAS-39 IN Gripen de Saab ; Mig 35). L'avion français ne part pas favori, mais poursuit les tests que les Indiens exigent avant de passer à la phase suivante de la compétition. Il est le seul à les avoir terminés à cette date, selon le chef d'état-major de l'armée indienne.
*******************************************************************
Modernisation du Jaguar. Pour la modernisation des 100 Jaguar indiens, le missilier MBDA propose son missile air-air ASRAAM dans une configuration originale : au-dessus des ailes (Overwing). La compétition est intense avec l'israélien Rafael, qui propose son missile Python.
Airbus. Le ravitailleur A330 MRTT avait remporté l'an dernier les évaluations techniques pour fournir six ravitailleurs à l'armée de l'air indienne, mais ce contrat de 1,2 milliard d'euros a été rejeté par le ministère des finances, considérant le prix comme trop élevé. Le MRTT devrait pouvoir à nouveau répondre à l'appel d'offres qui va être prochainement relancé. Il devrait également associer son précédent compétiteur, l' Iliouchine Il-78MKI . Mais la grande nouveauté, c'est l'invitation lancée par les Indiens à Boeing, qui n'avait pas participé au premier round. L'industriel américain dit "réfléchir" à la possibilité de répondre, soit avec son KC-767 , soit avec son nouveau ravitailleur en développement, le KC-777 . Que pense Airbus de ces étranges règles du jeu ? Réponse : "Rien !" Il ne faut pas injurier l'avenir !
Eurocopter. L'Inde devant renouveler la quasi-totalité de sa flotte d'hélicoptères, elle est engagée dans de multiples appels d'offres, pour lesquels la firme de Marignane présente plusieurs appareils. Ils sont les héritiers de dizaines d'hélicoptères Cheetah et Chetak , toujours en service dans l'armée indienne. Ce sont des versions locales construites sous licence par HAL des hélicoptères du constructeur Sud-Aviation (devenu Aerospatiale) Alouette III et Alouette II.
Les appareils présentés sont :
Hélicoptères de reconnaissance et de surveillance : AS 550 C3 Fennec. Le groupe de Marignane avait déjà gagné cette compétition pour la fourniture de 197 hélicoptères. Mais en décembre 2007, suite à des accusations de corruption par un concurrent, qui se sont d'ailleurs révélées infondées, le contrat a été annulé. Une autre raison avait été avancée : le modèle AC 350 C3 présenté aux essais n'était pas exactement conforme au modèle militaire, dont les différences sont infimes avec le modèle civil. Cette fois, Eurocopter est de nouveau dans la course, et le contrat porte sur les 197 machines initiales, auxquelles s'ajoutent maintenant 187 exemplaires supplémentaires qui seraient produits par HAL.
Hélicoptère multirôle pour la marine : Eurocopter propose le EC 725 Cougar pour un contrat qui pourrait concerner 60 machines.
Indian Coast Guard : pour un contrat à venir mais qui n'est pas encore officiellement ouvert aux propositions, Eurocopter proposera l'AS 565 Panther.
Hélicoptère d'attaque. Curieusement, Eurocopter dit "ne pas être prêt" pour proposer le EC 665 Tigre dans la compétition visant à fournir 22 hélicoptères d'attaque. La route est libre pour les concurrents.
À (beaucoup plus) long terme, les industriels français et la Direction générale de l'armement étudient d'éventuels marchés indiens pour l'A400M (mais le pays vient d'acquérir des C-130J et la négociation pour 10 C17 est en cours). Paris regarde aussi de près une éventuelle nouvelle commande par l'Inde de six sous-marins. Par ailleurs, la marine indienne a exprimé un besoin de navires de transport de troupes capables d'accueillir un état-major. Elle vient d'acquérir d'occasion à cette fin le USS Trenton, devenu le INS Jalashwa. La France estime son Mistral tout à fait adapté si de nouvelles acquisitions de navires de ce type devaient intervenir
While Nicolas Sarkozy is due for another visit, perhaps at the end of this year, India continued its arms purchases to scale, and plans to allocate 50 billion dollars in the next ten years. Paris is in line to participate in this gold rush in which are launched major industrialized countries, and grows more contracts. For many years, the Indian armed themselves are essentially provided in two countries: Russia, which receives about $ 1.5 billion per year, and just behind Israel, which sells for $ 1 billion annually. The United States are now catching up, and France wants to come back in the forefront.
Despite real efforts to strengthen the "strategic partnership" between the two countries, including the invitation of Prime Minister Manmohan Singh during the recent ceremonies July 14 in the gallery on the Place de la Concorde, Paris has not signed major contract with New Delhi since the submarine Scorpene. In October 2005, India had approved the purchase of six submarines Scorpene, accompanied by the sale of 36 missiles from MBDA SM39, for 2.4 billion euros. All submarines must be manufactured locally with French assistance, and cutting the first sheet of the first submarine was held December 15, 2006 yards to MDL (Mazagon Dock Ltd). Since then, construction has been seriously delayed, and the Indians are facing funding problems. They were apparently miscalculated the amount of equipment they should acquire their own ways, outside the original contract, and they lack today half a billion anyway, that the Ministry of Finance trouble abound. One thing is certain: the first submarine of the series will not be delivered as originally planned in 2012, while Vice-Admiral Malhi, director of Mazagan sites, has recently estimated that it will be possible to deliver the last in December 2017 Scorpene . TBC ...
To repeat the success of the Scorpene, Paris is currently negotiating several contracts, numbering several dozens. But the most emblematic concern missiles and aircraft equipment.
Surface to air missiles. The France is promoting, with support from official agencies and the Elysee, the final discussion between India and MBDA (subsidiary as EADS, BAE Systems and Finmeccanica) for the program SRSAM (Short Range Surface to Air Missile) . The signing of this contract by agreement is expected in the coming months. It concerns the joint development of a new missile with the Indian DRDO agency, including technology transfer, MBDA to an Indian manufacturer that will ensure all production on site. Three different systems are planned: the first consists of vertical launchers land to protect air bases. The second system is for surface ships. And the third, on mobile ramp is capable of firing a missile at a target in four seconds, then it is moving. Discussions have been ongoing for three years. The amounts involved were not disclosed but the figure of 500 million dollars (350 million) was claimed by the Indian press. For the industrialist, "there is a strong gesture of MBDA and the French government. It's really a strategic long term."
Mirage 2000. The relaunched during the official visit of Nicolas Sarkozy in January 2008, the contract for renovation of the 51 Mirage 2000 sold by France in the 1980s is estimated at 1.5 billion francs, and aims to extend a score of 'years of life of these standards had put the latest technology for a price equivalent to half of a new aircraft. The contract for Dassault, Thales for avionics and combat system, SNECMA engines and MBDA to provide MICA missiles. All for 1.5 billion euros. The Chief of Staff of the Air Force, General PV Naik has said recently that the Indian procedures should lead quickly, and the contract has drawn only because the French claims were higher d ' third that the Indians are willing to pay. So it negotiates ...
Gust. The French aircraft, the government and the Elysee support of all forces in several countries, is also present in India in the contract MMRCA (Medium Multi Role Combat Aircraft) against five other aircraft (F-16IN Block 70 Super-Viper , Lockheed Martin, F/A-18E/F Super Hornet Block 2, Boeing, Eurofighter EF-2000 Unit 3, JAS-39 Gripen Saab IN; Mig 35). The plane did not leave French favorite, but continued testing that require Indians before moving to the next phase of the competition. It is the only one to have ended on that date, as the Chief of Staff of the Indian Army.
Modernization of the Jaguar. For modernization of 100 Indian Jaguar, the missile manufacturer MBDA offers its air-air missile ASRAAM in an original configuration: above the wings (Overwing). The competition is intense with the Israeli company Rafael, which offers its missile Python.
Airbus. The A330 MRTT tanker won last year's technical assessments to provide six tankers to the Air Force of India, but the contract of 1.2 billion euros was rejected by the Ministry of Finance, considering the price as too high. The MRTT is expected to again answer the call for tenders will soon be relaunched. It should also involve its previous competitor, the Ilyushin Il-78MKI. But the big news is the invitation launched by the Indians to Boeing, which had not participated in the first round. The American industrialist said "consider" the opportunity to respond, either with its KC-767 or with their new mothership developing the KC-777. Airbus believes that these strange rules? Answer: "Nothing!" Do not insult the future!
Eurocopter. India to renew almost all of its helicopter fleet, it is involved in multiple bids, where the firm has several devices Marignane. They are the heirs of dozens of Chetak and Cheetah helicopters still in service in the Indian Army. They are local versions built under license by HAL helicopter manufacturer's Sud Aviation (now Aerospatiale) Alouette III and Alouette II.
The devices are presented:
Helicopter reconnaissance and surveillance: AS 550 C3 Fennec. Marignane group had already won the competition for the supply of 197 helicopters. But in December 2007, following accusations of bribery by a competitor, which have also proved unfounded, the contract was canceled. Another reason had been advanced: the model AC 350 C3 submitted for testing was not exactly consistent with the military model, whose differences are minimal with the civilian model. This time, Eurocopter is back in the race, and the contract covers the initial 197 machines, which now add 187 additional copies to be produced by HAL.
Multirole aircraft for the navy offers the Eurocopter EC 725 Cougar for a contract that would cover 60 machines.
Indian Coast Guard: a future contract but not yet officially open to proposals, propose the Eurocopter AS 565 Panther.
Attack helicopter. Curiously, Eurocopter said "not ready" to offer the EC 665 Tiger in the competition to provide 22 attack helicopters. The road is open for competitors.
For (much) longer term, industry and the French Directorate General of Armaments studying potential markets for Indian A400M (but the country has acquired the C-130J and trading for 10 C17 is being ). Paris also looks closely at a possible new order by India of six submarines. Moreover, the Indian Navy has expressed a need for vessels to transport troops able to host a headquarters. She has bought used for this purpose the USS Trenton, now the INS Jalashwa. The Mistral France considers its quite appropriate if new acquisitions of ships of this type would involve.
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In India, France to pursue major arms contracts
Alors que Nicolas Sarkozy est attendu pour une nouvelle visite, peut-être à la fin de cette année, l'Inde continue ses achats d'armement à grande échelle, et prévoit d'y affecter 50 milliards de dollars dans les dix prochaines années. Paris est sur les rangs pour participer à cette ruée vers l'or dans laquelle sont lancés les principaux pays industrialisés, et pousse plusieurs contrats. Depuis de longues années, les armées indiennes se sont essentiellement fournies dans deux pays : la Russie, qui reçoit environ 1,5 milliard de dollars par an, et Israël juste derrière, qui vend pour 1 milliard de dollars annuels. Les États-Unis sont en train de rattraper leur retard, et la France voudrait bien revenir dans le peloton de tête.
Malgré de réels efforts pour renforcer le "partenariat stratégique" entre les deux pays, dont l'invitation du Premier ministre Manmohan Singh lors des dernières cérémonies du 14 juillet dans la tribune officielle de la place de la Concorde, Paris n'a plus signé de contrat majeur avec New Delhi depuis celui des sous-marins Scorpène. En octobre 2005, l'Inde avait entériné l'acquisition de six submersibles Scorpène, accompagnée de la vente de 36 missiles SM39 de MBDA, pour 2,4 milliards d'euros. Tous les sous-marins doivent être fabriqués localement avec l'assistance française, et la première découpe de tôle du premier sous-marin a eu lieu le 15 décembre 2006 aux chantiers MDL (Mazagon Dock Ltd). Depuis, la construction a pris un sérieux retard, et les Indiens font face à des problèmes de financement. Ils avaient apparemment mal calculé le montant des équipements qu'ils devaient acquérir par leurs propres moyens, hors contrat initial, et il leur manquerait aujourd'hui un demi-milliard d'euros tout de même, que le ministère des Finances peine à abonder. Une chose est sûre : le premier submersible de la série ne sera pas livré comme initialement prévu en 2012, bien que le vice-amiral Malhi, directeur des chantiers Mazagan, ait estimé récemment qu'il sera possible de livrer le dernier Scorpène en décembre 2017. À confirmer...
Pour rééditer le succès du Scorpène, Paris négocie actuellement plusieurs autres contrats, au nombre de plusieurs dizaines. Mais les plus emblématiques concernent les missiles et le matériel aéronautique.
Missiles sol-air. La France promeut, avec le soutien des services officiels et de l'Élysée, les ultimes mises au point entre l'Inde et MBDA (filiale comme à EADS, BAE Systems et Finmeccanica) pour le programme SRSAM (Short Range Surface to Air Missile). La signature de ce contrat de gré à gré est attendue dans les prochains mois. Il concerne le codéveloppement d'un nouveau missile avec l'agence indienne DRDO , incluant des transferts de technologie, de MBDA vers un industriel indien qui assurera l'ensemble de la production sur place. Trois systèmes différents sont prévus : le premier est constitué de lanceurs verticaux terrestres pour protéger les bases aériennes. Le deuxième système est destiné aux navires de surface. Et le troisième, sur rampe mobile, est capable de tirer un missile sur une cible en quatre secondes, alors qu'il est en déplacement. Les discussions durent depuis trois ans. Les montants concernés n'ont pas été rendus publics mais le chiffre de 500 millions de dollars (350 millions d'euros) a été avancé par la presse indienne. Pour l'industriel, "il s'agit d'un geste fort de MBDA et du gouvernement français. C'est vraiment un partenariat stratégique à long terme."
Mirage 2000. Remis sur les rails lors du voyage officiel de Nicolas Sarkozy en janvier 2008, le contrat de rénovation des 51 Mirage 2000 vendus par la France dans les années 1980 est évalué à 1,5 milliard de francs, et vise à prolonger d'une vingtaine d'années la vie de ces avions mis aux standards techniques les plus modernes, pour un prix équivalent à celui de la moitié d'un avion neuf. Le contrat concerne Dassault, Thales pour l'avionique et le système de combat, SNECMA pour les moteurs et MBDA pour la fourniture de missiles MICA. Le tout pour 1,5 milliard d'euros. Le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général PV Naik, a récemment affirmé que les procédures indiennes devraient déboucher rapidement, et que le contrat n'a traîné que parce que les prétentions françaises étaient supérieures d'un tiers à ce que les Indiens sont prêts à payer. Donc, ça négocie...
Rafale. L'avion français, que le gouvernement et l'Élysée soutiennent de toutes leurs forces dans plusieurs pays, est également présent en Inde dans le contrat MMRCA (Medium Multi Role Combat Aircraft) contre cinq autres appareils (F-16IN Block 70 Super-Viper, de Lockheed Martin ; F/A-18E/F Super Hornet Block 2, de Boeing ; Eurofighter EF-2000 Tranche 3 ; JAS-39 IN Gripen de Saab ; Mig 35). L'avion français ne part pas favori, mais poursuit les tests que les Indiens exigent avant de passer à la phase suivante de la compétition. Il est le seul à les avoir terminés à cette date, selon le chef d'état-major de l'armée indienne.
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Modernisation du Jaguar. Pour la modernisation des 100 Jaguar indiens, le missilier MBDA propose son missile air-air ASRAAM dans une configuration originale : au-dessus des ailes (Overwing). La compétition est intense avec l'israélien Rafael, qui propose son missile Python.
Airbus. Le ravitailleur A330 MRTT avait remporté l'an dernier les évaluations techniques pour fournir six ravitailleurs à l'armée de l'air indienne, mais ce contrat de 1,2 milliard d'euros a été rejeté par le ministère des finances, considérant le prix comme trop élevé. Le MRTT devrait pouvoir à nouveau répondre à l'appel d'offres qui va être prochainement relancé. Il devrait également associer son précédent compétiteur, l' Iliouchine Il-78MKI . Mais la grande nouveauté, c'est l'invitation lancée par les Indiens à Boeing, qui n'avait pas participé au premier round. L'industriel américain dit "réfléchir" à la possibilité de répondre, soit avec son KC-767 , soit avec son nouveau ravitailleur en développement, le KC-777 . Que pense Airbus de ces étranges règles du jeu ? Réponse : "Rien !" Il ne faut pas injurier l'avenir !
Eurocopter. L'Inde devant renouveler la quasi-totalité de sa flotte d'hélicoptères, elle est engagée dans de multiples appels d'offres, pour lesquels la firme de Marignane présente plusieurs appareils. Ils sont les héritiers de dizaines d'hélicoptères Cheetah et Chetak , toujours en service dans l'armée indienne. Ce sont des versions locales construites sous licence par HAL des hélicoptères du constructeur Sud-Aviation (devenu Aerospatiale) Alouette III et Alouette II.
Les appareils présentés sont :
Hélicoptères de reconnaissance et de surveillance : AS 550 C3 Fennec. Le groupe de Marignane avait déjà gagné cette compétition pour la fourniture de 197 hélicoptères. Mais en décembre 2007, suite à des accusations de corruption par un concurrent, qui se sont d'ailleurs révélées infondées, le contrat a été annulé. Une autre raison avait été avancée : le modèle AC 350 C3 présenté aux essais n'était pas exactement conforme au modèle militaire, dont les différences sont infimes avec le modèle civil. Cette fois, Eurocopter est de nouveau dans la course, et le contrat porte sur les 197 machines initiales, auxquelles s'ajoutent maintenant 187 exemplaires supplémentaires qui seraient produits par HAL.
Hélicoptère multirôle pour la marine : Eurocopter propose le EC 725 Cougar pour un contrat qui pourrait concerner 60 machines.
Indian Coast Guard : pour un contrat à venir mais qui n'est pas encore officiellement ouvert aux propositions, Eurocopter proposera l'AS 565 Panther.
Hélicoptère d'attaque. Curieusement, Eurocopter dit "ne pas être prêt" pour proposer le EC 665 Tigre dans la compétition visant à fournir 22 hélicoptères d'attaque. La route est libre pour les concurrents.
À (beaucoup plus) long terme, les industriels français et la Direction générale de l'armement étudient d'éventuels marchés indiens pour l'A400M (mais le pays vient d'acquérir des C-130J et la négociation pour 10 C17 est en cours). Paris regarde aussi de près une éventuelle nouvelle commande par l'Inde de six sous-marins. Par ailleurs, la marine indienne a exprimé un besoin de navires de transport de troupes capables d'accueillir un état-major. Elle vient d'acquérir d'occasion à cette fin le USS Trenton, devenu le INS Jalashwa. La France estime son Mistral tout à fait adapté si de nouvelles acquisitions de navires de ce type devaient intervenir
While Nicolas Sarkozy is due for another visit, perhaps at the end of this year, India continued its arms purchases to scale, and plans to allocate 50 billion dollars in the next ten years. Paris is in line to participate in this gold rush in which are launched major industrialized countries, and grows more contracts. For many years, the Indian armed themselves are essentially provided in two countries: Russia, which receives about $ 1.5 billion per year, and just behind Israel, which sells for $ 1 billion annually. The United States are now catching up, and France wants to come back in the forefront.
Despite real efforts to strengthen the "strategic partnership" between the two countries, including the invitation of Prime Minister Manmohan Singh during the recent ceremonies July 14 in the gallery on the Place de la Concorde, Paris has not signed major contract with New Delhi since the submarine Scorpene. In October 2005, India had approved the purchase of six submarines Scorpene, accompanied by the sale of 36 missiles from MBDA SM39, for 2.4 billion euros. All submarines must be manufactured locally with French assistance, and cutting the first sheet of the first submarine was held December 15, 2006 yards to MDL (Mazagon Dock Ltd). Since then, construction has been seriously delayed, and the Indians are facing funding problems. They were apparently miscalculated the amount of equipment they should acquire their own ways, outside the original contract, and they lack today half a billion anyway, that the Ministry of Finance trouble abound. One thing is certain: the first submarine of the series will not be delivered as originally planned in 2012, while Vice-Admiral Malhi, director of Mazagan sites, has recently estimated that it will be possible to deliver the last in December 2017 Scorpene . TBC ...
To repeat the success of the Scorpene, Paris is currently negotiating several contracts, numbering several dozens. But the most emblematic concern missiles and aircraft equipment.
Surface to air missiles. The France is promoting, with support from official agencies and the Elysee, the final discussion between India and MBDA (subsidiary as EADS, BAE Systems and Finmeccanica) for the program SRSAM (Short Range Surface to Air Missile) . The signing of this contract by agreement is expected in the coming months. It concerns the joint development of a new missile with the Indian DRDO agency, including technology transfer, MBDA to an Indian manufacturer that will ensure all production on site. Three different systems are planned: the first consists of vertical launchers land to protect air bases. The second system is for surface ships. And the third, on mobile ramp is capable of firing a missile at a target in four seconds, then it is moving. Discussions have been ongoing for three years. The amounts involved were not disclosed but the figure of 500 million dollars (350 million) was claimed by the Indian press. For the industrialist, "there is a strong gesture of MBDA and the French government. It's really a strategic long term."
Mirage 2000. The relaunched during the official visit of Nicolas Sarkozy in January 2008, the contract for renovation of the 51 Mirage 2000 sold by France in the 1980s is estimated at 1.5 billion francs, and aims to extend a score of 'years of life of these standards had put the latest technology for a price equivalent to half of a new aircraft. The contract for Dassault, Thales for avionics and combat system, SNECMA engines and MBDA to provide MICA missiles. All for 1.5 billion euros. The Chief of Staff of the Air Force, General PV Naik has said recently that the Indian procedures should lead quickly, and the contract has drawn only because the French claims were higher d ' third that the Indians are willing to pay. So it negotiates ...
Gust. The French aircraft, the government and the Elysee support of all forces in several countries, is also present in India in the contract MMRCA (Medium Multi Role Combat Aircraft) against five other aircraft (F-16IN Block 70 Super-Viper , Lockheed Martin, F/A-18E/F Super Hornet Block 2, Boeing, Eurofighter EF-2000 Unit 3, JAS-39 Gripen Saab IN; Mig 35). The plane did not leave French favorite, but continued testing that require Indians before moving to the next phase of the competition. It is the only one to have ended on that date, as the Chief of Staff of the Indian Army.
Modernization of the Jaguar. For modernization of 100 Indian Jaguar, the missile manufacturer MBDA offers its air-air missile ASRAAM in an original configuration: above the wings (Overwing). The competition is intense with the Israeli company Rafael, which offers its missile Python.
Airbus. The A330 MRTT tanker won last year's technical assessments to provide six tankers to the Air Force of India, but the contract of 1.2 billion euros was rejected by the Ministry of Finance, considering the price as too high. The MRTT is expected to again answer the call for tenders will soon be relaunched. It should also involve its previous competitor, the Ilyushin Il-78MKI. But the big news is the invitation launched by the Indians to Boeing, which had not participated in the first round. The American industrialist said "consider" the opportunity to respond, either with its KC-767 or with their new mothership developing the KC-777. Airbus believes that these strange rules? Answer: "Nothing!" Do not insult the future!
Eurocopter. India to renew almost all of its helicopter fleet, it is involved in multiple bids, where the firm has several devices Marignane. They are the heirs of dozens of Chetak and Cheetah helicopters still in service in the Indian Army. They are local versions built under license by HAL helicopter manufacturer's Sud Aviation (now Aerospatiale) Alouette III and Alouette II.
The devices are presented:
Helicopter reconnaissance and surveillance: AS 550 C3 Fennec. Marignane group had already won the competition for the supply of 197 helicopters. But in December 2007, following accusations of bribery by a competitor, which have also proved unfounded, the contract was canceled. Another reason had been advanced: the model AC 350 C3 submitted for testing was not exactly consistent with the military model, whose differences are minimal with the civilian model. This time, Eurocopter is back in the race, and the contract covers the initial 197 machines, which now add 187 additional copies to be produced by HAL.
Multirole aircraft for the navy offers the Eurocopter EC 725 Cougar for a contract that would cover 60 machines.
Indian Coast Guard: a future contract but not yet officially open to proposals, propose the Eurocopter AS 565 Panther.
Attack helicopter. Curiously, Eurocopter said "not ready" to offer the EC 665 Tiger in the competition to provide 22 attack helicopters. The road is open for competitors.
For (much) longer term, industry and the French Directorate General of Armaments studying potential markets for Indian A400M (but the country has acquired the C-130J and trading for 10 C17 is being ). Paris also looks closely at a possible new order by India of six submarines. Moreover, the Indian Navy has expressed a need for vessels to transport troops able to host a headquarters. She has bought used for this purpose the USS Trenton, now the INS Jalashwa. The Mistral France considers its quite appropriate if new acquisitions of ships of this type would involve.
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