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Liberation France's Allegations - Original Report Text

How Corruption Affects The Objectives

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Here is the French newspaper, Liberation's original report translated in to English (Thanks to Google Translate) and also in French:

NB: The report had been filed by their correspondent in Karachi .... The submarine image has been added by Justuju ...


10/11/2009 at 00:00

The jars of wine Pakistani President
Ali Zardari had received commissions in the case of submarines of the DCN.
By WILLIAM DASQUIÃ? Sent © Spa © cial in Karachi

1258123082


Pakistani President, Asif Ali Zardari, May 12, 2009 in New York (AFP Chris Hondros)

This morning, in an annex of the National Assembly, the parliamentary information mission on "the conditions of negotiations and the contract of sale of three Agosta submarines to Pakistan 90" receives the families of victims of the Karachi attack. Eleven employees of the Directorate of Naval Construction (DCN) died May 8, 2002 in Karachi, while they cooperated in Pakistan under this contract. In the search for causes of this attack, the judge no longer focuses on the scenario of a bombing of Al-Qaeda, it explores two other ways. On the one hand, the hypothesis of an attack in connection with kickbacks unfulfilled. On the other hand, the hypothesis of a punishing attack from negotiations in 2001 by France to sell submarines to India, the traditional enemy - an event held by an intermediary of DCN, Jean - Marie Boivin, during a recent hearing revealed by Mediapart. In both cases, "the importance of the topic justifies parliamentarians seek to know the negotiations surrounding the contract, and details of its implementation," said MP (PS) Bernard Cazeneuve, rapporteur of the mission information and deputy mayor of Cherbourg - stronghold of the DCN. Reasonable goal ... when all the French actors of the contract of 825 million lift the veil on the pattern of corruption that underlies it. For malpractices that have accompanied the military-industrial back to top executive. Locally, Pakistan, Liberation has received documents showing that the current president, Ali Zardari, has been corrupted to the tune of 4.3 million dollars for this contract with France.



Accounts. Explanation: between October 1993 and November 1996, the First Minister, Benazir Bhutto, has many official duties to her husband, Ali Zardari. The latter took the opportunity to require committees in all directions, in agreement with his wife. A feature that earned him the nickname "Mister 10%" and cause his downfall. Arrested December 19, 1996, he was jailed for protecting a drug trafficker cons compensation, according to a letter of attorney from Islamabad we obtained copies. It also mentions several bank accounts opened in Europe. From 1997, the National Accountability Bureau (NAB, so Court of fiscal discipline) undertook to identify assets held abroad by the couple Bhutto-Zardari. Snap cooperation with the Swiss and the British. According to the Office of the Swiss magistrate Vincent Fournier, we asked these requests Pakistani mention the contracts that may have generated kickbacks in favor of Ali Zardari, whose contract submarines of the DCN. Four years later, these efforts are successful.

One report indicates that the NAB April 12, 2001 the British administration in Islamabad transmits almost 22 000 documents on financial transactions Ali Zardari. During the 2001 financial procedures hardened against him. All documents sent by London show he has received large sums from a businessman of Lebanese origin, Abdulrahman al-Asir. This was imposed as an intermediary "by political power" in the French Agreement of September 21, 1994 for the sale of submarines, according to a former head of the DCN heard in Paris. An order from the British judge Lawrence Collins of October 6, 2006 lists the transfers sent by El-Asir to Zardari: 1.3 million dollars in two times, between 15 and August 30, 1994, a month before the signing of contract. Then 1.2 million and $ 1.8 million dollars a year later, between August 22 and September 1, 1995. Judge Collins stated that these payments correspond to operations of corruption. A few months before Zardari's return to power, all prosecutions and seizures, Switzerland, has been abandoned, April 9, 2008.

Military. But the current President of Pakistan is one of the beneficiaries of these flows validated from Paris. According to the hearings of financial DCN, Commissions take a total of 10% of the market for submarines. Divided into two channels: 4% for policies (including Ali Zardari) and 6% for the military. NAB reports collected in Karachi indicate that the Chief of Staff of the Pakistan Navy in 1994, Mansoor Ul-Haq, has benefited from corruption. Arrested in April 2001, he was forced to return nearly $ 7 million related to the contract submarines.

THE FRENCH VERSION:

10/11/2009 À 00H00

Les pots-de-vin du président pakistanais
Ali Zardari aurait touché des commissions dans l’affaire des sous-marins de la DCN.
Par GUILLAUME DASQUI�? Envoyé spécial à Karachi

Le président du Pakistan, Asif Ali Zardari, le 12 mai 2009 à New York (AFP Chris Hondros)

Ce matin, dans une annexe de l’Assemblée nationale, la mission d’information parlementaire sur «les conditions de négociations et d’exécution du contrat de vente de trois sous-marins Agosta 90 au Pakistan» reçoit les familles des victimes de l’attentat de Karachi. Onze salariés de la Direction des constructions navales (DCN) ont péri le 8 mai 2002 à Karachi, alors qu’ils coopéraient au Pakistan dans le cadre de ce contrat. Dans la recherche des causes de cette attaque, le juge ne privilégie plus le scénario d’un attentat d’Al-Qaeda, il explore deux autres voies. D’une part, l’hypothèse d’un attentat en relation avec des commissions occultes non honorées. D’autre part, l’hypothèse d’un attentat venant sanctionner des négociations menées en 2001 par la France pour vendre des sous-marins à l’Inde, l’ennemi héréditaire - une éventualité retenue par un intermédiaire de la DCN, Jean-Marie Boivin, lors d’une récente audition dévoilée par Mediapart. Dans les deux cas, «l’importance du sujet justifie que les parlementaires cherchent à connaître les négociations qui ont entouré ce contrat, et les détails de son exécution», explique le député (PS) Bernard Cazeneuve, rapporteur de cette mission d’information et député maire de Cherbourg - fief de la DCN. Objectif raisonnable… à condition que tous les protagonistes français de ce contrat de 825 millions d’euros lèvent le voile sur le schéma de corruption qu’il sous-tendait. Car les malversations qui ont accompagné cet accord militaro-industriel remontent au sommet du pouvoir exécutif. Sur place, au Pakistan, Libération a ainsi recueilli les documents montrant que l’actuel président, Ali Zardari, a pu être corrompu à hauteur de 4,3 millions de dollars pour ce contrat passé avec la France.

Comptes. Explication : entre octobre 1993 et novembre 1996, la Première ministre, Benazir Bhutto, offre plusieurs fonctions officielles à son mari, Ali Zardari. Ce dernier en profite pour exiger des commissions tous azimuts, en accord avec son épouse. Une particularité qui lui vaudra le sobriquet de «Mister 10%», et provoquera sa chute. Interpellé le 19 décembre 1996, il est incarcéré pour avoir protégé un trafiquant de drogues contre rémunération, selon une lettre du procureur d’Islamabad dont nous avons obtenu copie. Celle-ci mentionne aussi plusieurs comptes en banque ouverts en Europe. A partir de 1997, le National Accountability Bureau (NAB, sorte de Cour de discipline budgétaire) entreprend de répertorier les avoirs détenus à l’étranger par le couple Bhutto-Zardari. Des coopérations s’enclenchent avec les Suisses et les Britanniques. Selon le bureau du magistrat helvétique Vincent Fournier, que nous avons sollicité, ces requêtes pakistanaises mentionnent les contrats susceptibles d’avoir généré des commissions illicites au profit d’Ali Zardari, dont le contrat des sous-marins de la DCN. Quatre ans plus tard, ces démarches s’avèrent fructueuses.

Un rapport du NAB indique que le 12 avril 2001 l’administration britannique transmet à Islamabad près de 22 000 documents portant sur les opérations financières d’Ali Zardari. Au cours de cette année 2001, les procédures financières se durcissent contre lui. L’ensemble des pièces adressées par Londres montrent qu’il a reçu d’importantes sommes de la part d’un homme d’affaires d’origine libanaise, Abdulrahman el-Assir. Ce dernier a été imposé comme intermédiaire «par le pouvoir politique» français lors de l’accord du 21 septembre 1994 pour la vente des sous-marins, selon un ancien responsable de la DCN auditionné à Paris. Un ordre du juge britannique Lawrence Collins du 6 octobre 2006 dresse l’inventaire des virements envoyés par El-Assir à Zardari : 1,3 million de dollars en deux fois, entre le 15 et le 30 août 1994, un mois avant la signature du contrat. Puis 1,2 million de dollars et 1,8 million de dollars un an plus tard, entre le 22 août et le 1er septembre 1995. Le juge Collins affirme que ces paiements correspondent à des opérations de corruption. Quelques mois avant le retour de Zardari au pouvoir, l’ensemble des poursuites et des saisies, en Suisse, a été abandonné, le 9 avril 2008.

Militaires. Mais l’actuel président pakistanais n’est qu’un des bénéficiaires de ces flux validés depuis Paris. Selon les auditions des financiers de la DCN, les commissions prennent un total de 10% de ce marché des sous-marins. Réparties en deux canaux : 4% pour les politiques (dont Ali Zardari) et 6% pour les militaires. Des rapports du NAB recueillis à Karachi indiquent que le chef d’état-major de la marine pakistanaise en 1994, Mansoor Ul-Haq, a profité de la corruption. Arrêté en avril 2001, il a été contraint de restituer près de 7 millions de dollars liés au contrat des sous-marins.
http://www.liberation.fr/societe/010160 ... akistanais
 
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This is a comment left by one Masood Anwar on that original report web page. The original comment is in French. Its language and arguments are a copy of the official rebuttals heard in Islamabad ....

masoodanwar (0)
Joined Libe Follow this user | Profile
Totally unjustified
Firstly, it is totally unreasonable for a journalist to seriously question the head of state without proof, and this demonstrates a total lack of professionalism. The purchase of equipment by the Pakistani armed forces is done by a process of regular tenders under the control of the Ministry of Defense. When the contract for the purchase of French submarines, Mr. Asif Ali Zardari was neither president nor prime minister or defense minister. The NAB (National Accountability Bureau) conducted an investigation against the admiral of the Pakistan Navy at the time, which was responsible for this purchase, and no allegation of wrongdoing has been proven against President Zardari. President Sarkozy, in response to a similar claim concerning the sale of French submarines to Pakistan, told that the funding policy of the presidential campaign of Edouard Balladur in 1995, he argued, was "ridiculous", "grotesque "and a" fable. "
Moreover, it is necessary to clarify that the tragic attack against employees of the DCN in Karachi took place in September 2002, when President Zardari was in prison from 1994 to 2004
Friday, November 13 at 15h36
 
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